Mini Motorways ⋆ La Souris Grise

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Après avoir ajouté de nombreuses villes au fil des années, et proposé le jeu sur Steam et pour la Switch, l’éditeur de Mini Motorways annonce aujourd’hui deux nouveaux modes de jeu.
Le mode « sans fin », qui vous permet de gérer votre aménagement urbain à votre guise et sans contraintes, est à choisir soit en début de jeu, soit à la fin, pour poursuivre votre partie indéfiniment.
Le mode « expert » impose de nouvelles difficultés comme des routes définitives et des améliorations limitées. Les huit premières semaines dans le jeu se déroulent comme d’habitude mais ensuite vous en pourrez ajouter que des routes à votre plan. Cela revisite les choix amont et la stratégie de jeu des plus connaisseurs.

Dans Mini Motorways, vous participez à l’expansion de villes du monde entier en gérant le circuit de routes et d’autoroutes de la cité.
Vous voilà face au plan de la ville que vous avez choisie, Los Angeles, Pékin, Tokyo, Dar es Salam, Moscou, Munich, Zurich, Manille ou encore Rio de Janeiro. Du bout du doigt, vous allez tracer des voies et des jonctions, placer des ponts et creuser des tunnels, ajouter des feux de circulation et ouvrir des voies rapides.
De nouvelles maisons apparaissent de manière aléatoire. Aussitôt des petites voitures, rouges par exemples, en sortent. Elles se dirigent vers les lieux rouges, s’y garent puis repartent. Si le lieu se dote de 5 encoches rouges, ce sont 5 voitures rouges qui doivent y passer, de 10 encoches vertes, ce sont 10 voitures vertes qui devront le rejoindre, etc.
Progressivement, au fil des heures et des jours qui défilent sur l’horloge en haut de l’écran, la ville s’agrandit, le trafic se densifie, les demandes des lieux deviennent pressantes. Et lorsque vous ne serez plus en mesure de répondre à cette urgence, le jeu s’arrête, bloqué par son propre engorgement.
Vous avez peut-être reconnu dans cette description Mini Métro : il s’agit en effet exactement du même principe, avec des routes et non des lignes de métro.

Mini Motorways est un jeu à la fois prenant et frustrant car en réalité, on ne gagne jamais pleinement : on améliore son score en cumulant un plus grand nombre de déplacements de voitures dans les lieux de la ville. Mais cela finit toujours par s’engorger avec une augmentation du rythme d’apparition des demandes.
Pourtant voici un excellent jeu, presque fascinant, comme pour Mini Métro, grâce à son évolution permanente et grisante.
On peut trés bien y jouer à plusieurs, à partir de 10 ans : des enfants plus jeunes peuvent l’utiliser mais ils seront déçus et parfois agacés de ne pas réussir l’expérience.
A noter que ce jeu n’a aucune visée écologique : on détruit des parcs indiqués en vert sur le plan de la ville pour faire passer plus vite nos petites autos !

Critique réalisée par Laure Deschamps