« Moi, j’attends » arrive sur le Google Play

  • Type d’appli

    Album

  • Age idéal

    A partir de 6 ans

  • Éditeur

    Bachibouzouk avec France Télévisions, Les films d’Ici 2, La Station Animation et Les éditions Sarbacane

  • Année de parution ou de finalisation

    2013

‎Moi, j'attends
Prix: 1,99 €
App inconnue
Prix: 2,99 €
  • Educatif

    ★★☆☆☆

  • Amusement

    ★★★★★

  • Graphisme, son et animation

    ★★★★★

  • Sécurité

    ★★★★★

  • Ergonomie

    ★★★★★

  • Originalité

    ★★★★★

  • Application géniale !

Une ode à la poésie ou à la vie

  • Auteur·e de l’article

    Laure Deschamps

  • Date de publication de l’article

    22/11/2013 – Dernière mise à jour : 18/11/2020

« Moi, j’attends », une référence de la littérature jeunesse numérique, est désormais disponible pour tous les appareils mobiles, Apple ou Android.
Cette adaptation du livre papier éponyme de Davide Cali et Serge Bloch paru aux éditions Sarbacane, a fait sa mue numérique avec bonheur.
Cette ode à la fragilité de la vie se déroule avec douceur sous nos yeux, renforcée par la grande qualité de la sonorisation et de l’animation et la voix d’André Dussolier.
Un bel ouvrage à lire ou à écouter, puis à relire ou à réinventer, en laissant les enfants s’en emparer à leur guise.

Laine, guirlande ou cane

On y voit se dérouler, entre petites en grandes attentes, la vie d’un personnage croqué au trait noir. Il attend… de grandir, un bisou avant de dormir, qu’il ne pleuve plus, que Noël arrive, l’amour, la fin de la guerre, un bébé ou que la souffrance s’arrête. Que la vie passe en somme.

Les instants heureux ou douloureux de l’existence sont esquissés en quelques traits et liés les uns aux autres à l’aide d’un fil rouge, l’unique lieu de couleur sur la page.
Animée, l’histoire se déploie; on la regarde et, de temps à autre, on aide à son déroulé en touchant du doigt le fil pour le remettre dans la main du personnage. Un fil quidevient laine, guirlande, cane ou cordon ombilical.

Une émotion renforcée

La bande son, la voix d’André Dussolier, la fluidité de l’animation – sans coupures entre les pages écrans –  renforcent la narration de « Moi, j’attends », antienne poétique.
L’adaptation numérique accroît les émotions ressenties : elles résonnent d’autant plus à l’écoute et au visionnage de cette vie qui passe entre douceurs et tristesses.

Vous pouvez décider de couper la voix de lecture et même de ne pas afficher le texte. L’album se regarde ainsi comme un petit film d’animation. Ou il devient un support pour une autre approche de lecture : l’enfant peut ainsi à la seconde consultation, se raconter l’histoire ou la réinventer.

Voici un très bel objet culturel, mélancolique au sens littéraire du terme, un hommage à la fragilité de l’existence.