Gibbon beyond the trees
Descriptif :
- Ce jeu issu de Broken Rules, l’éditeur de Old’s man journey et de Eloh vous embarque dans une aventure tropicale. Vous y incarnez un grand singe, un gibbon, qui, avec son compagnon va traverser la forêt et constater les dégâts de la déforestation provoquée par les hommes.
- Vivant dans les forêts tropicales en Inde, Indonésie, Chine ou sur les îles de Sumatra, Bornéo ou Java, le gibbon est réputé pour son mode de déplacement, la brachiation, c’est à dire le fait de se balancer, à bout de bras, de branches en branches. Il peut ainsi atteindre de grandes vitesses et rejoindre des branches distantes de plusieurs mètres. Mais ce singe marche également de façon bipède en relevant les bras pour s’équilibrer.
- Dans Gibbon beyond the trees, vous allez expérimenter la brachiation et en ressentir la liberté, cette sensation de voler de branches en branches se déroulant dans des paysages époustouflants.
Notre avis
Degré d’intérêt
Critique
- Le travail sur la gestuelle du gibbon et ses mouvements est tout simplement épatant ! Vous allez adorer vous balancer de branches en branches, prendre de la vitesse, faire des pirouettes ou courir au sol, tentant de rejoindre les hauteurs. C’est une expérience trés agréable, aidée par un tutoriel progressif fort bien pensé. De plus, si vous ne réussissez pas à passer au dessus d’un gouffre ou d’une cascade, vous pouvez reprendre et retenter votre chance.
- Mais le graphisme concourt également à la qualité de ce jeu. Passant de la forêt luxuriante, des teintes orangées du soleil couchant au kaki de l’orage et à la désolation d’une plaine brûlée, les tableaux, dessinés à la main, vous emportent.
- Gibbon beyond the trees veut dénoncer les interventions et destructions humaines. Le message est limpide puisque notre famille de gibbons va devoir passer dans des villes, échapper aux braconniers et aux feux de forêt. Comme on aimerait pourtant que cela continue ainsi, à sentir le vent nous frôler… Ah non ? On semble le sentir tellement c’est bien fait !
Critique réalisée par Laure Deschamps